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Le journal de Evens REGIS

Le glas du changement doit être sonné. En ce sens, une génération d’hommes conscients de la nécessité d'un changement profond du système devrait être émergée, pour le bien de ce pays en attente d'un développement Economique réel depuis plusieurs années. « HAITI DEBOUT », la jeunesse en avant. En route vers ce changement.

Des employés ont-ils demandé l’asile politique ?

Depuis le week-end écoulé, des informations circulant sur les réseaux sociaux ont fait croire que certains employés du Conseil électoral provisoire (CEP) s’étaient vus dans l’obligation de demander l’asile politique, suite aux menaces reçues de la part d’autres employés du CEP, pour avoir refusé de s‘impliquer dans des mises en place douteuses au sein de la machine électorale. Des informations démenties par le ministre de la Justice et de la sécurité publique (MJSP), Me Camille Édouard Junior, qui a qualifié ces informations de rumeur.

Dans ses déclarations faites sur les ondes de la radio Vision 2000, le lundi 8 août, le ministre a précisé que ce sont des jeunes, dont quatre filles et trois garçons entre 25 et 40 ans, préoccupés par leur avenir au sein de l’institution qui voulaient exprimer publiquement leur préoccupation par rapport à l’environnement de travail. Le ministre n’était pas en mesure de dire si ces personnalités sont réellement des employés du CEP. Mais par contre, le ministre affirme avoir vu leurs badges. Il ne reste qu’à vérifier auprès du CEP, dit-il, si juridiquement ces gens sont liés à l’institution.

Selon les précisons du ministre, il semblerait que ces potentiels techniciens du CEP ont vu leur position menacée par un processus administratif de réinscription lancé par l’organe électoral, et que face à cette situation, ils ont décidé de porter l’affaire au plus haut niveau de la société. Ils se sont en quelque sorte réfugiés au sein de l’ambassade. Mais de façon formelle, ils n’ont formulé aucune demande d’asile politique, a fait remarquer le ministre de la Justice.

Suite à l’intervention du ministre de la Justice, Me Camille Édouard Junior, du ministre des Affaires étrangères et des Cultes, Pierrot Delienne, et des responsables des organisations des droits humains, dont Pierre Espérance du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), et Antonal Mortmé de Défenseur plus, ces individus ont été invités à laisser les locaux de l’ambassade du Venezuela à Port-au-Prince pour dialoguer avec les autorités dans un autre endroit. Le ministre a toutefois promis d’assurer la sécurité de ces 7 jeunes, et d’ouvrir une enquête afin de faire lumière sur ce dossier en confrontant les différentes versions du fait.

Alors que le ministre essaye de faire comprendre que ce sont des employés uniquement préoccupés par leur avenir au sein de l’institution électorale, le responsable de défenseur plus, Antonal Mortimé, affirme toutefois qu’il ne peut pas juger les déclarations de ces individus et croit qu’il devrait y avoir une enquête très sérieuse au sujet de cette affaire.

Le défenseur des droits humains qui a promis d’accompagner ces jeunes techniciens, a également fait remarquer que ces jeunes qui ont travaillé comme superviseur et superviseur adjoint lors des élections de 2015 ont confié qu’ils font l’objet de menace de mort de la part de certains candidats malheureux, des partis politiques, des alliés du Cep, et même de certaines institutions de l’État.

Les concernés ont aussi déclaré qu’ils ont été suivis à plusieurs reprises par des véhicules blindés, ou des personnes à bord de motocyclettes. M. Mortimé qui encourage ces individus à porter plainte, croit que ces allégations méritent d’être traitées au plus haut niveau de la justice haïtienne afin d’apporter les précisions nécessaires.

Evens REGIS

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