Transport des écoliers : la compagnie Dignité multiplie ses efforts

les autobus de la Dignité

Afin de faciliter le transport des écoliers dès le premier jour de la rentrée scolaire, le directeur général de la compagnie de transport scolaire « Dignité », Romuald Piard, a fait état des dispositions prises dans le cadre de cette rentrée. Les grandes interventions techniques annuelles sont déjà en cours, selon le DG qui intervenait dans le cadre de la semaine spéciale de conférence des institutions concernées par la rentrée scolaire.

Bien que démarrées avec un retard considérable, les grandes interventions techniques annuelles sont en cours de réalisation. Les techniciens, assure le DG, sont en train de travailler le jour comme la nuit. Changement de pneu, dressage, changement d’huile, de filtre , etc. les mécaniciens de la compagnie sont à pied d’oeuvre.

 Les techniciens travaillent de façon à remettre en état l’ensemble des véhicules pour la rentrée prévue au 4 septembre. Des automobiles, dont 43 sur 280, sont immobilisées de manière temporaire, les techniciens font de leur mieux afin de les mettre en état de fonctionnement en vue de renforcer le service de transports des écoliers. En outre, le directeur général compte faire un inventaire des 49 autobus de la compagnie qui sont actuellement en panne, dans l’idée de demander aux autorités concernées de prendre les décisions qui s’imposent, avons-nous appris.

 Par ailleurs, la direction du service de transport scolaire compte renforcer la capacité de la compagnie afin de permettre à un plus grand nombre de communes de bénéficier de ses services. « S’il est vrai que Dignité est présente dans les dix départements du pays, mais elle n’y est pas encore sur les îles et dans plusieurs communes importantes », a fait savoir M. Piard, soulignant que toutes les communes sont desservies, pour le moment, seulement dans les départements du Sud et du Nord-Ouest.

 Selon le directeur général, le service est et restera gratuit. Il est de la responsabilité du ministère de l’Économie et des Finances (MEF) de débloquer les fonds nécessaires au bon fonctionnement de la compagnie. « Les enfants n’auront rien à payer », a-t-il précisé.

 Soulignons, par ailleurs, que la direction de transport scolaire fait face à d’énormes difficultés financières et autres. Le bureau central n’a même pas un garage répondant aux normes, avec des équipements nécessaires. Dans les villes de province, c’est au niveau de la voie publique que se font les services d’entretien des véhicules. Le DG Romuald Piard souhaite vivement que certaines améliorations soient apportées au niveau de la compagnie afin d’offrir de meilleurs services aux écoliers.

Evens RÉGIS